- L’analyse des données (45 %), la détection des fraudes et la gestion des risques (29 %), ainsi que les interfaces visant les fournisseurs externes et les clients (29 %) sont les trois secteurs d’investissement privilégiés par les directeurs financiers.
- Les limites technologiques (35 %), le manque d’orientations de la part de la direction (29 %) et la standardisation des processus (28 %) sont les trois défis essentiels de la numérisation.
- La confiance faiblit : à l’horizon 2017 puis 2020, 73 % et 61 % respectivement des entreprises estiment qu’elles seront à la hauteur des exigences de la numérisation de leur département financier.
Bruxelles, le 7 septembre 2015 – À l’heure actuelle, chaque entreprise et branche industrielle est marquée par l’impact des technologies numériques, telles que le cloud, le big data ou les médias sociaux. À en croire les prévisions de la Commission européenne, dans le futur, neuf emplois sur dix exigeront des compétences numériques. Le département financier est, lui aussi, soumis de manière croissante à la transformation numérique. Une enquête indépendante du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half révèle que la grande majorité (91 %) des CFO et des directeurs financiers entend investir dans la poursuite de la numérisation.
Aujourd’hui, le cloud, les technologies mobiles, les médias sociaux et le big data font partie intégrante de la vie économique. La question se pose cependant de savoir si les entreprises sont suffisamment équipées pour faire face à un bouleversement numérique. Plus de trois quarts (79 %) des directeurs financiers et CFO se déclarent convaincus d’être capables de relever les défis croissants de la numérisation de leur département financier. Un cinquième seulement ne se sent pas à la hauteur (19 %).
Frédérique Bruggeman, Managing Director Robert Half Belux donne un mot d’explication : « La numérisation favorise non seulement la position concurrentielle d’une entreprise mais offre également de nouvelles opportunités de croissance. La numérisation bien menée d’un département financier permet de réaliser des économies substantielles au niveau des frais et génère une plus grande efficacité au niveau des processus d’entreprise. Cette tendance a également un impact sur les profils financiers recherchés. Suite, notamment, à la numérisation croissante, les entreprises sont à la recherche de collaborateurs financiers dotés de compétences informatiques et analytiques très développées, ainsi que de managers temporaires possédant un savoir-faire spécifique en matière de gestion de l’implémentation des systèmes. »
La numérisation pour renforcer la position sur le marché
Près de la moitié (45 %) des responsables financiers accorde la priorité à la numérisation de l’analyse des données, les objectifs étant, notamment, de mieux comprendre les besoins des clients et de trouver de nouveaux marchés. Ensuite, près de trois CFO et directeurs financiers sur dix (29 %) indiquent leur intention d’investir dans la numérisation de la détection des fraudes et de la gestion des risques, afin d’anticiper et d’éviter plus facilement les risques indésirables et la fraude. En troisième position figure la numérisation des interfaces destinées aux fournisseurs et/ou aux clients externes (27 %), ceci en vue d’améliorer la qualité du service.
Sur le plan de la numérisation du département financier, dans quels domaines ou dans quelles initiatives avez-vous l’intention d’investir ?
Source : enquête indépendante effectuée à la demande de Robert Half auprès de 200 CFO et directeurs financiers belges – plusieurs réponses possibles
Les défis de la numérisation
Ces changements ne vont cependant pas nécessairement sans poser de défis. Les responsables financiers considèrent les limitations technologiques (35 %) comme le frein le plus important à l’implémentation de la numérisation. Elles sont suivies par le manque de lignes directrices de la part de la direction (29 %) et par la standardisation des processus (28 %).
Quels sont pour vous les trois freins majeurs à la numérisation du département financier ?
Source : enquête indépendante effectuée à la demande de Robert Half auprès de 200 CFO et directeurs financiers belges – trois réponses par répondant
Frédérique Bruggeman poursuit : « Le glissement numérique est un fait inéluctable. Les CFO et directeurs financiers ne se préoccupent plus seulement de l’analyse des coûts ; ils sont de plus en plus un moteur d’innovation et de croissance. C’est dans ce contexte qu’ils comprennent le rôle de la numérisation. Pour rester à la hauteur des tendances technologiques les plus récentes, les directeurs financiers de demain doivent continuer d’innover s’ils entendent réussir la numérisation financière au sein de leur entreprise. »
La numérisation : un processus permanent
La numérisation est un processus. Cela exige des efforts permanents pour adopter les nouvelles technologies et en tirer tous les bénéfices. La perspective d’une numérisation croissante fait cependant baisser la confiance des CFO et directeurs financiers en leurs capacités de suivre les avancées de la numérisation au fil des ans. Ils ne sont plus que 73 % à se sentir capables de relever les défis de la numérisation d’ici deux ans, et ce chiffre baisse encore à 61 % lorsqu’on fixe l’horizon à cinq ans.
Document: 19 % des entreprises désemparées face aux défis de la numérisation en finance