Sur un CV, les postes temporaires ont autant de valeur que les postes fixes.
Enquête sur la perception du travail intérimaire
- 78 % des directeurs RH soutiennent que l’organisation traditionnelle du travail évoluera au cours des cinq prochaines années du fait du rôle croissant des profils intérimaires temporaires aux côtés des postes fixes.
- Le besoin en personnel plus flexible (35 %) est la principale raison invoquée pour faire appel à du personnel temporaire.
- 86 % des DRH estiment qu’un emploi temporaire sur un CV est un élément positif.
- Robert Half fait également le point sur cinq perceptions erronées du travail intérimaire.
Bruxelles, le 26 mai 2015 – Près de deux tiers (65 %) des directeurs RH estiment que les candidats avec une expérience de travail intérimaire présentent autant d’intérêt que ceux qui ont occupé un poste fixe (pour autant que la personne n’apparaisse pas comme un « job hopper »). Les DRH voient surtout des avantages à recruter des intérimaires, particulièrement s’ils possèdent l’expérience souhaitée dans le secteur concerné (27 %). En outre, 18 % d’entre eux affirment que les emplois intérimaires occupés soulignent la flexibilité d’un candidat. Seulement 14 % des responsables RH considèrent que les emplois intérimaires représentent plutôt un « moins » sur un CV car ils traduiraient la difficulté pour le candidat à décrocher un poste fixe. C’est ce que révèle une enquête indépendante menée auprès de 200 directeurs RH belges à la demande d’OfficeTeam, la division de Robert Half spécialisée dans la sélection et le recrutement de profils administratifs temporaires.
L’organisation traditionnelle du travail évolue
Le travail intérimaire fait partie du marché du travail depuis des décennies. La perception quant à l’organisation traditionnelle du travail n’en est pas moins en pleine évolution. Plus de trois quart (78 %) des directeurs RH belges estiment que l’organisation du travail évoluera au cours des cinq prochaines années du fait du rôle croissant que les effectifs intérimaires et temporaires devraient jouer aux côtés des collaborateurs fixes. Les directeurs RH actifs en Flandre (82 %) en sont encore plus convaincus que leurs homologues à Bruxelles (78 %) et en Wallonie (75 %).
Les raisons qui guident cette vision sont principalement les besoins croissants en personnel flexible (35 %) et la rentabilité (28 %). D’autres motifs invoqués sont l’augmentation du travail en projets (13 %), de même que la possibilité de faire appel à des compétences complémentaires en dehors de l’entreprise (10 %).
« Le marché de l’emploi a clairement changé de visage au cours des dernières années, explique Frédérique Bruggeman, Managing Director Robert Half Belux. Le marché est aujourd’hui caractérisé par une pénurie de professionnels spécialisés. De ce fait, un nombre croissant d’entreprises font appel à des collaborateurs temporaires, non seulement pour assumer des tâches supplémentaires, mais également pour travailler sur des projets spécifiques, voire pour occuper des fonctions clés. Par conséquent, la perception du travail intérimaire a considérablement évolué : il est tenu en plus haute estime, tant auprès des entreprises que des intérimaires eux-mêmes. Les entreprises sont de plus en plus attirées par cette approche flexible qui combine effectifs fixes et temporaires. Pour leur part, les candidats considèrent de plus en plus le travail intérimaire comme une opportunité de carrière qui ne manque pas d’attrait. »
Le point sur cinq fausses vérités concernant le travail intérimaire
Mythe n 1 : On n’engage des intérimaires que pour des fonctions qui ne requièrent aucune connaissance professionnelle spécialisée – FAUX !
Les organisations engagent des professionnels intérimaires pour différentes raisons. Un collaborateur intérimaire permet non seulement à une entreprise de prendre à sa charge le travail supplémentaire avec tous les gages de flexibilité et de rentabilité souhaités, mais également d’apporter une compétence manquante ou très spécifique. C’est la raison pour laquelle les intérimaires sont aujourd’hui sollicités pour assumer une grande variété de projets et de fonctions – tant comme employé que comme manager.
Mythe n°2 : Le travail intérimaire n’a pas beaucoup de valeur sur un CV – FAUX !
L’enquête indépendante d’OfficeTeam – voir ci-dessus – révèle que la majorité (86 %) des directeurs RH belges juge positivement le fait d’avoir occupé une fonction à titre temporaire. En Belgique, il est courant d’avoir travaillé sur une base intérimaire au cours de sa carrière, et de plus en plus d’employeurs perçoivent la valeur ajoutée de l’intérim lorsqu’ils examinent les CV.
Mythe n 3 : Les collaborateurs intérimaires ont moins de chances de décrocher un poste fixe – FAUX !
Le travail temporaire peut faciliter le passage vers un poste fixe. Le baromètre 2013 de Federgon sur le travail intérimaire révèle que 79,2 % des intérimaires interrogés sont à la recherche d’un emploi fixe. 33 % d’entre eux ont trouvé leur bonheur un mois seulement après avoir été engagés en tant qu’intérimaires. Parmi ceux qui ont décroché un emploi fixe, 61 % ont été engagés par l’employeur qui les avait recrutés sur une base intérimaire. Au moment de l’enquête, 56 % visaient un poste fixe dans l’organisation où ils avaient presté en tant qu’intérimaires. Les employeurs qui embauchent des collaborateurs intérimaires ont l’avantage de pouvoir évaluer les compétences des intéressés et de vérifier si ces derniers adhèrent à la culture d’entreprise avant de leur proposer un engagement ferme.
Mythe n°4: Le travail intérimaire n’offre aucune sécurité – FAUX !
Des travailleurs qui ont accumulé de l’expérience en tant qu’intérimaires sont mieux armés pour déterminer si un emploi fixe qui leur est proposé leur convient, précisément parce qu’ils ont une meilleure vision du marché du travail et du type d’emploi qui s’accorde le mieux à leurs souhaits. Le travail intérimaire s’est donc taillé une place de choix dans le monde de l’entreprise.
Mythe n° 5 : Le travail intérimaire nuit au développement de la carrière des travailleurs – FAUX !
Le travail intérimaire offre aux travailleurs la possibilité d’accumuler de l’expérience dans divers secteurs et entreprises, ce qui a un impact positif sur leur épanouissement professionnel. Plus que jamais, ils se voient impliqués - voire totalement engagés - dans la gestion de projets complexes. En outre, le collaborateur intérimaire peut, avec ou sans l’aide d’un bureau de recrutement spécialisé, sélectionner des projets sur la base de ses souhaits personnels. Le travail intérimaire représente donc une manière flexible de faire évoluer sa carrière.
Document: Download