- Plus d’un responsable RH belge sur quatre (26 %) compte créer de nouveaux postes permanents au cours du deuxième semestre 2016
- Ils montrent une confiance forte à l’égard des perspectives de croissance de l’économie belge (63 %) et de celles de leur entreprise (72 %)
- Par rapport à 2015, les entreprises sont moins susceptibles de geler les fonctions (11 %) ou d’en supprimer (3 %)
- Toutefois, la majorité des responsables RH privilégient le statut quo en termes d’effectifs : pas moins de 60 % des responsables RH belges comptent recruter, mais uniquement pour les postes vacants
Bien que plus d'un quart (26 %) des responsables des ressources humaines belges envisage de créer de nouveaux postes pendant la seconde moitié de 2016, l'accent de leurs plans de recrutement restera surtout sur le pourvoi des postes devenus vacants. C’est ce qui ressort d’une enquête indépendante réalisée à la demande du leader du recrutement spécialisé Robert Half auprès de 200 responsables RH belges. Ils font également preuve d’un optimisme persistant concernant les perspectives de croissance de l’économie belge en général ainsi que de leur entreprise.
Les responsables RH ont foi en l’avenir
La confiance entrepreneuriale reste de mise parmi les responsables RH belges. L’enquête fait en effet apparaître une forte confiance à l’égard des perspectives de croissance de l’économie belge (63 %) et de celles de leur entreprise (72 %). Cette confiance est également perceptible dans les projets de recrutement des entreprises. Six responsables RH belges sur dix ont ainsi l’intention de pourvoir les postes devenus vacants. C’est 12 % de plus qu’en 2015. Le nombre de responsables RH belges prévoyant de créer de nouveaux postes (26 %) a par contre légèrement diminué par rapport à l’an dernier, mais n’en reste pas moins significatif.
Autre constat marquant, la proportion de responsables RH indiquant vouloir supprimer des postes au cours des six prochains mois (3 %) ou geler les recrutements (11 %) a considérablement diminué par rapport à 2015. À l’époque, pas moins de 22 % responsables RH belges pensaient suspendre leurs projets de recrutement et 5 % envisageaient même de supprimer des postes.
Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half BeLux, commente ces résultats : « C’est un bonne nouvelle que les entreprises visent de moins en moins à réduire leurs équipes voire à supprimer des postes. Même si on n’observe pas d’augmentation du nombre d'entreprises qui comptent élargir leurs équipes, le centre de gravité des plans de recrutement va de plus en plus vers la rétention des employés ou la création de nouveaux postes. »
Les professionnels de talent (toujours) très convoités
Il ressort de l’enquête que 84 % des responsables RH s’inquiètent de voir leurs meilleurs éléments quitter l’entreprise au cours de l’année à venir pour aller relever de nouveaux défis. Par ailleurs, plus de neuf responsables RH belges sur dix (92 %) peinent à trouver des professionnels qualifiés. Il s’agit là d’une augmentation de pas moins de 13 % par rapport à l’an dernier.
D’après les responsables RH, cette situation est due à une pénurie des compétences recherchées. Les responsables RH interrogés éprouvent surtout des difficultés à trouver des experts techniques de niche (42 %) ainsi que des professionnels possédant d’excellentes compétences commerciales ou de gestion (20 %). Pour 19 % des responsables RH, le principal problème est lié au fait que la demande est supérieure à l’offre. Ils sont 4 % de plus à partager cet avis que l’année dernière.
« On peut s’attendre à ce que la demande de professionnels hautement qualifiés se poursuive au second semestre 2016. Les entreprises commencent à faire des choix de recrutement plus stratégiques afin d’attirer les bons talents, plutôt que de procéder au renforcement structurel de leurs effectifs. Elles ont pour objectif de se différencier et d’améliorer leur position concurrentielle. Dans l’attente de trouver les bonnes personnes hautement qualifiées, les entreprises font de plus en plus souvent appel à des professionnels intérimaires », conclut Frédérique Bruggeman.