- Une majorité des managers interrogés (56 %) s'attendent à ce que les nouvelles technologies créent davantage d'emplois permanents en 2020. 35 % pensent qu'il y aura également plus d'emplois temporaires dans leur entreprise.
- 64 % des répondants ont jugé positif l'impact des nouvelles technologies sur la culture d'entreprise.
- Seul un cadre sur quatre communique activement les avantages des nouvelles technologies à ses employés pour encourager leur adoption.
Les nouvelles technologies créent de nouveaux emplois, une culture d'entreprise plus positive et davantage de flexibilité sur le lieu de travail. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les managers belges à la suite d'une enquête du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half auprès de 602 managers belges. « Avant tout, la possibilité d'un travail plus flexible est louée, mais aussi la formation du personnel et les possibilités d'emploi qui y sont associées sont saluées par les responsables », déclare Joël Poilvache, directeur chez Robert Half. Plus de la moitié des personnes interrogées pensent que les nouvelles technologies vont créer des emplois plus permanents.
Selon la majorité des managers interrogés (56 %), les nouvelles technologies entraîneront une augmentation nette des emplois permanents en 2020. Plus d'un tiers (35 %) d'entre eux attendent également davantage d'emplois temporaires. Outre la création d'emplois, les nouvelles technologies ont également un impact sur la rétention : 34 % des personnes interrogées ont constaté une meilleure rétention de leurs employés. Un tiers des répondants (32 %) ont également fait état d'une collaboration plus efficace entre les entreprises, notamment avec leurs clients et leurs fournisseurs B2B.
« La transformation numérique est souvent considérée comme une menace pour l'emploi. De nombreux employés craignent par exemple que l'intelligence artificielle ne rende leur emploi superflu. Cependant, nos recherches montrent que les managers belges considèrent cela comme un catalyseur pour la création et le maintien d'emplois et le développement de nouvelles compétences », déclare Joël Poilvache.
Impact positif sur la culture d'entreprise
De plus, l'étude montre que les managers belges croient fermement aux effets positifs des nouvelles technologies sur la culture d'entreprise. Parmi les cadres interrogés, 64 % estiment que les nouvelles technologies ont un impact positif sur la culture d'entreprise, 18 % sont neutres à ce sujet.
« À l'avenir, ce seront surtout les employés qui inciteront leur employeur à expérimenter avec les nouvelles technologies. Ils veulent travailler dans une organisation moderne, et utiliser les mêmes technologies avancées au travail qu'à la maison - notamment l'IA. Il suffit de penser aux outils comme Google Maps ou aux appareils ménagers intelligents », poursuit Joël Poilvache. « L'engagement des employés reste donc crucial. Tant pour limiter la résistance des employés que pour accroître la rétention, les employeurs ont tout intérêt à faire comprendre à leurs employés qu'ils peuvent eux aussi tirer profit de l'innovation technologique ».
Néanmoins, seule une minorité communique activement auprès de leurs employés sur la mise en œuvre des nouvelles technologies. Un manager sur quatre (23 %) indique qu'il stimule l'adoption de nouvelles technologies principalement en exprimant clairement les avantages de celles-ci. Un manager sur cinq (21 %) déclare qu'il encourage ses employés à innover et à expérimenter davantage dans leurs tâches quotidiennes au travail. Une personne interrogée sur six a déclaré avoir réalisé des "audits de compétences" de ses employés pour soutenir leur développement professionnel.
« Il est important que les entreprises sachent quelles sont les compétences dont elles ont besoin maintenant et dans un futur proche. Elles doivent ensuite examiner les compétences qu'elles possèdent déjà, les personnes qui peuvent être formées davantage, et les talents qui doivent être recrutés de manière temporaire ou permanente afin d'être prêts pour les défis futurs », conclut Joël Poilvache.
Impact sur sa propre fonction
Enfin, les managers belges ne voient pas seulement des effets positifs sur l'entreprise et leurs employés ; huit managers sur dix (79 %) interrogés indiquent que les nouvelles technologies ont également un impact positif sur leur propre travail. Les domaines dans lesquels la plupart des managers voient un impact des nouvelles technologies sur leur propre carrière sont les suivants :
- Une productivité plus élevée (38 %)
- Un travail flexible, lié tant au lieu qu’au temps de travail (33 %)
- Possibilité de prendre des décisions plus rapides et davantage fondées sur des données (31 %)
- Amélioration des capacités stratégiques et de planification (30 %)
A propos de l’étude
En octobre 2019, Robert Half a commandé une enquête internationale auprès de 5 165 répondants en utilisant une méthode de collecte de données en ligne. En Belgique, 602 personnes ont été interrogées. L'étude comprenait également 501 entretiens en Australie, 200 en Nouvelle-Zélande, 228 à Singapour, 227 à Hong Kong, 602 en Belgique, 603 en France, 601 en Allemagne, 300 en Suisse, 403 aux Pays-Bas, 600 au Royaume-Uni, 275 aux Émirats arabes unis, 400 au Brésil et 425 au Chili. Les répondants sont des directeurs généraux, des directeurs financiers et des directeurs de l'information ayant des responsabilités en matière de recrutement pour les petites (50-249 employés), moyennes (250-499) et grandes (500+ employés) entreprises privées, cotées en bourse et du secteur public.