La Belgique se classe septième dans une étude internationale sur le bonheur au travail, réalisée par le cabinet de recrutement mondial Robert Half. Ces résultats font l’objet d’un nouveau rapport intitulé « Le bonheur au travail, tout le monde y gagne ». Pour réaliser cette étude, Robert Half a collaboré avec le spécialiste du bonheur Nic Marks de Happiness Works. Son équipe a évalué le bonheur au travail de plus de 23.000 professionnels actifs en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Le rapport révèle que les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas ont les employés les plus heureux, avec des scores respectifs de 71,8, 71,2 et 69,9 sur une échelle de 0 à 100. Les pays où les employés se disent les moins heureux au travail sont la France (63,8), la Belgique (65,2) et l’Angleterre (67,2).
L’étude indique que les principaux facteurs de bonheur en Belgique sont un traitement équitable et respectueux, le sentiment d’appréciation et de liberté. Ces facteurs varient toutefois selon les pays. Aux Etats-Unis, en Angleterre et au Canada, on retrouve par exemple la fierté d’appartenir à l’entreprise. Si le traitement équitable et le respect sont importants pour les travailleurs français, belges, allemands et australiens, c’est un travail utile qui fera avant tout le bonheur des Néerlandais au travail.
« Le bonheur des employés est étroitement lié à la productivité et à la capacité d’innovation de l’entreprise », explique Frédérique Bruggeman, Managing Director chez Robert Half Belux. « Les employés heureux sont plus impliqués et motivés à réussir, ce qui contribue à la création d’un environnement de travail positif et très performant. En prenant le temps de donner leur feedback et des signes d’appréciation sincères, les employeurs peuvent optimiser le niveau de mobilisation et de satisfaction des employés, et augmenter ainsi leur bonheur au travail ».
Niveau de stress moyen pour la Belgique L’étude a également considéré le niveau de stress moyen supporté par les travailleurs ainsi que leur implication dans l’entreprise. Parmi les personnes interrogées, ce sont les Allemands qui se sentent les plus impliqués dans leur travail, suivis par les Néerlandais et les Américains. La Belgique figure en quatrième position. Les travailleurs belges sont également dans la moyenne en ce qui concerne le stress au travail. Les Néerlandais indiquent être les moins stressés, suivis par les Australiens et les Anglais.