Pas moins de 74 % des employeurs belges ont déjà refusé un candidat qui avait menti sur son CV. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le bureau de recrutement spécialisé Robert Half auprès de 300 Belges habilités au recrutement. Il s’agit de petits et de grands mensonges qui peuvent avoir un impact sur les performances de l’entreprise.
Des mensonges sur l’expérience et la formation
Les candidats pris la main dans le sac mentaient principalement sur leur expérience (51 %) et exagéraient le champ de leurs responsabilités et les tâches qu’ils accomplissaient dans leurs fonctions précédentes (29 %). 40 % des responsables de l’embauche ont également remarqué que les candidats mentaient à propos de leur diplôme et de leurs qualifications.
Surestimation de ses propres compétences
Par ailleurs, les candidats surestiment fréquemment leurs capacités, comme la connaissance des langues (48 %), mais aussi les compétences techniques (38 %), de direction (30 %) et de gestion de projet (10 %).
Fait remarquable, seuls 8 % des hiring managers ont surpris un candidat en train de mentir sur sa rémunération précédente.
« Lorsqu’ils postulent pour un emploi qui les intéresse vraiment, les candidats doivent absolument faire preuve de transparence et d’honnêteté », explique Frédérique Bruggeman, Managing Director chez Robert Half BeLux. « Beaucoup d’entreprises effectuent un contrôle approfondi des antécédents du candidat. La publicité des réseaux sociaux joue ici clairement un rôle. Le candidat qui présente le meilleur profil mais que l’on soupçonne de mentir sur son CV perdra toute crédibilité et verra ses chances s’envoler. Ce serait vraiment dommage. Pourquoi prendre un tel risque, alors que les employeurs savent bien que personne n’est parfait ? En ces temps de pénurie sur le marché de l’emploi, les employeurs sont d’ailleurs prêts à former les collaborateurs en qui ils croient. Comme candidat, vous ne faites que mettre en danger vos opportunités de carrière ».